7 min de lecture
Febelfin lance une campagne originale : des statues vivantes viendront inciter le public à mieux gérer son argent.
Chaque année, des millions d’euros atterrissent dans des fontaines, comme dans la fontaine de Trevi à Rome, dans l'espoir que ces petites pièces porteront chance à ceux qui s’en défont. Mais combien de souhaits se réalisent réellement ? Jeter de l'argent dans une fontaine en espérant un avenir prospère est un joli geste romanesque, oui, mais pas une stratégie financière durable. Mieux vaut ne pas abandonner les choix financiers au hasard. Avec cette fontaine qui retient décidément l'attention, Febelfin lance à Bruxelles une nouvelle campagne sur l'éducation financière. Car savoir comment fonctionne l’argent est essentiel pour prendre en main son avenir financier.
Le jeudi 18 septembre, Febelfin transporte l'ambiance romaine à Bruxelles. De 10 h à 18 h, une véritable fontaine sera installée à la Place de Brouckère. Les passants seront invités à jeter une pièce dans l'eau pour se porter chance. Des artistes de rue se glisseront dans la peau de statues vivantes qui donneront des conseils malins aux visiteurs sur la manière de dépenser leur argent plus judicieusement. Des influenceurs connus tels que Jacques Delfosse et An-Katrien Casselman se prêteront également au jeu de la transformation en statue de marbre afin de surprendre les lanceurs de pièces en leur offrant leurs meilleurs conseils financiers.
💡 Le message est clair : ne jetez pas votre argent par les fenêtres, mais prenez votre avenir financier en main. Il existe de très nombreuses possibilités pour épargner ou investir.
👉 Explorez notre site internet et/ou discutez-en avec votre banquier.
Febelfin a choisi de prendre cette initiative car la résilience financière des ménages belges est mise à mal. Une étude récente de Deloitte et Argenta indique que 54 % des foyers belges sont considérés comme financièrement vulnérables. Les jeunes adultes sont les plus touchés, et seulement un sur trois possède des compétences financières suffisantes.
C’est également ce que confirme une récente étude de Febelfin menée en collaboration avec le Bureau d’études Indiville: les jeunes comme les seniors continuent de manquer de connaissances et de confiance en matière financière, avec comme corollaire une demande soutenue d’informations claires de la part les deux générations.
Les Belges évaluent leurs connaissances financières à 6,8/10 en moyenne. Les jeunes (16–30 ans) s’attribuent une moins bonne cote (6,4), et les investisseurs, une meilleure (7,2).
Les connaissances sont les meilleures pour les opérations quotidiennes : banque numérique, paiements sans contact, administration.
Les jeunes sont moins informés sur les cryptomonnaies, les investissements, les prêts et l’épargne-pension. Les seniors obtiennent de meilleurs résultats dans ces domaines.
Les différences les plus marquées entre les générations concernent la gestion financière autonome, l'épargne-pension, l'administration et les emprunts.
Les jeunes souhaitent en savoir plus sur les produits d’investissement, les seniors sur la sécurité en ligne.
En 2025, le besoin global d’informations financières a augmenté — surtout chez les jeunes.
Enquête de Febelfin réalisée en collaboration avec Indiville et effectuée en février 2025 auprès de 2149 répondants, dont 765 jeunes.
Le stress financier continue de peser sur de nombreuses personnes. C’est ainsi que 37% de la population indiquent ne pas savoir dormir du fait de leurs soucis financiers, et il s’agit apparemment surtout des jeunes : 43 % sont stressés à propos de leurs finances personnelles. Chez les seniors, cette part est de 35 %. Plus grave encore : 30 % des jeunes craignent que leur carte bancaire ne soit refusée pour solde insuffisant.
Etude de Febelfin réalisée par IndiVille, février 2025. Pour plus d’informations : dossier-phishing-fr.pdf.
Outre le phishing, les escrocs ont de plus en plus souvent recours à d’autres formes de fraude en ligne pour tromper leurs victimes. Or, quand on interroge les Belges sur leurs connaissances de ces formes de fraude, il apparait que près de la moitié d’entre eux sont dans l'ignorance la plus totale.
8 % de la population belge n’a jamais entendu parler de phishing. Chez les jeunes, ce chiffre est encore plus préoccupant : 23 %.
Parmi les jeunes, 23 % également seraient susceptibles de communiquer leurs codes bancaires si on le leur demandait par e-mail, SMS ou tout autre moyen numérique, après avoir soigneusement examiné le message et le site web correspondant.
Un Belge sur cinq considère les mesures de sécurité lors de ses achats en ligne comme une contrainte plutôt que comme une protection. Les jeunes, en particulier, les voient plus souvent comme un obstacle (30 %).
L'éducation financière aide donc non seulement à épargner ou à investir de manière plus futée, mais aussi à mieux se prémunir contre la fraude en ligne et à devenir plus résilient financièrement.
Ces chiffres montrent que le besoin d'éducation financière est important et que tous les groupes d'âge ont intérêt à disposer de connaissances et d'un soutien suffisants. Il est particulièrement essentiel de continuer à attirer l'attention sur ce sujet et d’entreprendre les actions nécessaires.
Le secteur financier belge s’engage pleinement dans l’éducation financière au travers d’initiatives telles que :
la plateforme Banque en Classe,
les sites éducatifs Finances & moi et Club Invest,
le distributeur automatique interactif à Technopolis, destiné aux plus petits.
Au travers de cette campagne, Febelfin souhaite non seulement sensibiliser, mais aussi lancer un appel aux autorités, au monde de l’enseignement et aux autres parties prenantes afin qu’ils soulignent l’importance de l’éducation financière et promeuvent celle-ci. Les parents ont également un rôle crucial à jouer à cet égard.