26 octobre 2023 - 5 min de lecture
les statistiques relatives au crédit à la consommation publiées ce jour par l'Union professionnelle du crédit (UPC) indiquent que le nombre total de crédits à la consommation octroyés au premier semestre 2023 a augmenté de 9,7% par rapport à la même période de l'année dernière, la valeur totale des crédits octroyés a, quant à elle, progressé de 10,2% pour atteindre un peu plus de 5 milliards d’euros. En particulier, la demande de crédits à visées écoénergétiques continue de croître, la valeur de ces crédits augmentant de +34%, pour atteindre plus d'un demi-milliard d'euros. Pour souligner l'importance du crédit à la consommation dans la transition écologique, l’UPC lance une campagne d'information.
Plusieurs facteurs, dont la crise énergétique mondiale et de nouvelles obligations légales pour les propriétaires, ont fait bondir la demande de rénovations écoénergétiques au cours des dernières années. Cette tendance se poursuit en 2023. Au premier semestre 2023, le nombre de crédits à la consommation pour les rénovations énergétiques, comme l'isolation, les pompes à chaleur et les panneaux solaires, a augmenté de 17,5 % par rapport à la même période de l'an dernier, pour atteindre 31.000 unités. C'est presque trois fois plus qu'il y a cinq ans (10.300). La valeur totale de ces crédits a augmenté de 34,2 % par rapport au premier semestre 2022, atteignant un total de 547.894.000 euros.
Outre le logement, le secteur de la mobilité connaît également des changements importants. Les prix élevés des véhicules écologiques et de leurs accessoires essentiels, tels que les bornes de recharge, constituent encore un obstacle pour beaucoup. Pourtant, le crédit à la consommation comble ce fossé et facilite le passage à des moyens de transport plus écologiques. Si l'on considère les crédits à la consommation octroyés pour l'achat d'une nouvelle voiture, les chiffres ont augmenté au cours des six premiers mois de 2023 pour la première fois en cinq ans. Le montant octroyé pour l'achat de nouvelles voitures a augmenté de 23 % par rapport à l'année dernière, atteignant 1,39 milliard d'euros.
" Les chiffres récents confirment que les Belges continuent de contracter davantage de crédits pour des rénovations écologiques et des voitures électriques (hybrides), et ce pour des montants de plus en plus élevés. Il est clair que le secteur belge du crédit montre la voie en aidant les particuliers et les ménages dans leurs efforts pour un avenir durable.
Bien qu'il soit encourageant de constater une croissance aussi forte, le rôle du crédit à la consommation dans la société est encore sous-estimé. Pour changer cela et pouvoir communiquer de manière transparente, nous sommes heureux de lancer notre nouvelle campagne d'information et notre nouveau site web : « Creditconsopourdemain.be » "
Bart Vervenne, Président de l’UPC
Avec cette nouvelle campagne, l’UPC vise à sensibiliser à l'importance du crédit à la consommation dans la transition écologique. Non seulement ce type de crédit agit comme un catalyseur en démocratisant l'accès à des solutions durables qui seraient sinon financièrement hors de portée, mais il encourage également les modes de consommation durables. En offrant des conditions favorables et des solutions adaptées pour les investissements écologiques, les membres de l’UPC encouragent les Belges à prendre des décisions respectueuses de l'environnement. Cette offre stimule à son tour la demande de produits et de services respectueux de l'environnement, favorisant ainsi un marché plus durable.
Pour renforcer ce message, l’UPC collaborera également avec plusieurs fédérations sectorielles qui souscrivent à ce message.
En plus de souligner le rôle du crédit à la consommation dans la transition écologique, la campagne met également l'accent sur le rôle important que jouent les prêteurs dans la prévention de problèmes pendant la durée d'un crédit.
« Tout au long de la durée du crédit, nous jouons un rôle de conseillers. Et ce que nous constatons malheureusement, c'est que dans de nombreux cas de défaillance, ce sont des événements de la vie tels que la maladie, le divorce ou la perte d'emploi qui affectent les revenus des personnes et leur capacité à rembourser leur crédit. Des paiements différés ou des durées de contrat plus longues pourraient aider dans beaucoup de ces cas, mais ne sont actuellement pas autorisés par la législation belge. Si nous voulons que le crédit à la consommation contribue au maximum à la transition que connaît notre société, nous avons besoin d'un cadre juridique cohérent qui soit porteur de certitudes et protège les consommateurs. »
Bart Vervenne, Président de l’UPC
Annexe: 1er semestre 2023 - chiffres crédit à la consommation