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Les banques jouent aujourd’hui un rôle clé dans la détection de la fraude financière. En effet, les institutions financières ne tiennent absolument pas à faciliter le blanchiment d'argent ou à contribuer indirectement au financement du terrorisme. C'est pourquoi la lutte contre ces formes de criminalité figure tout en haut de leur liste de priorités. Mais quels efforts les banques déploient-elles dans cette lutte ?
Les banques ont signalé l’an dernier des dizaines de milliers transactions suspectes à la Cellule de traitement des informations financières. Elles ont ainsi contribué à la constitution de dossiers de blanchiment transmis à la justice. De telles avancées n’ont été possibles que grâce à une évaluation scrupuleuse des nouveaux clients et le contrôle permanent des transactions financières.
Par ailleurs, plus de 60% des banques prévoient de nouveaux investissements pour le recrutement de personnel supplémentaire afin d'intensifier encore cette lutte. Presque toutes les institutions financières organisent en outre des recyclages spécifiques.
En termes d'infrastructures, les investissements ne sont pas non plus des moindres. En sus des dépenses consenties au niveau du personnel, des millions d'euros ont été consacrés à des investissements dans les départements de lutte contre le blanchiment d'argent et de conformité afin d'automatiser l'onboarding, les filtrages et le suivi des transactions. Entre-temps, les processus de contrôle sont automatisés.
Mais le secteur financier ne peut pas mener cette bataille seul. C'est pourquoi, lors de l'audition parlementaire sur les FinCen Files en novembre 2020, Febelfin a lancé un appel à plus de coopération entre les acteurs privés et publics. Avec pour résultat que la plateforme de concertation sur la lutte contre le blanchiment d'argent a été officiellement lancée le 18 juin 2021.
Quelles sont les nouvelles tendances selon la cellule anti-blanchiment ? Quels nouveaux développements les banques observent-elles ? Quelles sont les nouvelles méthodes utilisées par les organisations criminelles ? Dans quels pays de nouvelles sociétés écrans sont-elles créées ? Grâce à la nouvelle plateforme de concertation, Assuralia, la CTIF, Febelfin, la FSMA, la BNB et les autorités publiques peuvent cartographier les réponses à ces questions et réagir rapidement.
"Tout comme les policiers sur la route ont besoin d'un partenaire pour traquer les criminels, les banques ont également besoin de partenaires dans la lutte contre la criminalité financière. Et cette plate-forme répond parfaitement à ce souhait du secteur. Nous nous réjouissons à l’idée de travailler avec les parties prenantes pour ajouter une nouvelle dimension à la lutte contre le blanchiment d'argent.”
Lisez notre dossier d'information 'Banques : gardiennes dans la lutte contre le blanchiment d'argent" pour découvrir les efforts que doivent consentir les banques dans la lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme.