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Par « crédit à la consommation », on entend tout crédit qui, en principe, est contracté pour l’achat d’un bien autre qu’un immeuble. Il peut par exemple s’agir de l’achat d’une nouvelle voiture ou d’un appareil ménager. Toutefois, vous pouvez également contracter un crédit pour financer des transformations dans ton habitation, un mariage, etc. Le crédit à la consommation est strictement régi par la loi relative au crédit à la consommation.
Oui, il existe quatre formes de crédit à la consommation.
Quelle que soit la forme de crédit que vous choisissez, le délai maximum pour le remboursement est limité légalement, en fonction du montant emprunté.
Emprunter de l’argent coûte aussi de l’argent. Un crédit ne peut jamais être considéré comme une source supplémentaire de revenus ! Des intérêts doivent en effet être payés sur le montant emprunté. Aussi, ne contractez jamais un crédit si vous n'êtes pas certain de pouvoir le rembourser.
Vous pouvez contracter un crédit à la consommation pour :
Vous pouvez contracter un crédit à la consommation auprès de différents acteurs.
Légalement, un prêteur doit vous communiquer toutes les informations qui figurent dans le formulaire-type « Informations européennes normalisées relatives au crédit à consommation » (SECCI). Les données financières du crédit proposé y sont indiquées, notamment le montant, la durée, le taux annuel effectif global (TAEG) et les modalités de remboursement.
Un bon conseil : demandez ce formulaire auprès de différents prêteurs et comparez avant de conclure une convention de crédit.
Le crédit à la consommation est, au même titre que n'importe quel autre service, et à de rares exceptions près, un service payant.
Dans un souci de protection du consommateur et de transparence du marché, la loi a défini une méthode unique de calcul du prix applicable à tous les crédits à la consommation : il s'agit du TAEG ou taux annuel effectif global.
Ce taux présente l'avantage d'être comparable entre toutes les institutions financières qui offrent un même crédit. Il est donc efficace pour comparer les coûts réels de plusieurs crédits. Il prend en compte toutes les modalités du prêt : le rythme du remboursement du capital, le paiement des intérêts et le calcul des frais éventuels liés à l'octroi et/ou à la gestion du crédit (par exemple des frais de constitution de dossier). Il n'est donc pas question de payer des frais supplémentaires, à qui que ce soit.
Une indication plus parlante et moins complexe que le TAEG est celle du 'coût total du crédit'. Ce coût total doit être indiqué dans les contrats de crédit à la consommation. Il représente la différence entre le montant total que vous devez rembourser (capital + intérêts et frais) et la somme prêtée. Cette information vous permet aisément de vérifier ce que vous coûte en euros et cents le crédit proposé.
Le taux qui figure dans les contrats reste en principe le même pour toute la durée du crédit, sauf dans certaines exceptions pour lesquelles une information spécifique doit vous être communiquée.
Enfin, il faut savoir que la loi a fixé des taux (TAEG) maxima que les prêteurs ne peuvent pas dépasser et au-delà desquels il leur est interdit de prêter. Ces taux sont périodiquement révisés en fonction de l'évolution du marché de l'argent.
Afin de pouvoir comparer les offres, sachez donc apprécier le coût de votre crédit en prenant en compte tous les éléments (prix d'achat, montant emprunté, TAEG, mensualités...).
Le tableau ci-dessous contient les TAEG maximaux actuellement en vigueur.
Le coût total du crédit dépend donc du type de crédit, du taux et du montant emprunté.
La loi relative au crédit à la consommation dispose qu'à partir du 01/01/2013 toute ouverture de crédit à durée indéterminée ou d’une durée déterminée de plus de 5 ans doit prévoir un délai de zérotage.
Quel est le but ? Eviter que votre ouverture de crédit présente tout le temps un solde négatif et que vous portiez, en permanence, le poids de cet endettement.
Une ouverture de crédit est un contrat de crédit par lequel est mise à votre disposition une somme d’argent que vous pouvez utiliser en faisant un ou plusieurs prélèvements, le cas échéant à l’aide d’un instrument de paiement. Le montant que vous avez déjà remboursé à un certain moment, peut à nouveau être prélevé.
Le zérotage signifie que vous devez régulièrement remettre le solde de votre ouverture de crédit à 0 (et donc rembourser le solde) pour pouvoir y puiser à nouveau.
Au moment où vous utilisez à nouveau votre ouverture de crédit après l’avoir mise à 0, un nouveau délai de zérotage commence à courir.
Chaque organisme de crédit fixe lui-même le délai dans lequel une ouverture de crédit doit être entièrement remboursée, avant nouvelle utilisation éventuelle. La loi prévoit toutefois des délais maxima. A partir du 01.01.2013, les délais maxima suivants sont :
Votre prêteur vous informera de l’approche de la fin du délai pour respecter l’obligation de zérotage. Mais c’est à vous qu’incombe la responsabilité de remettre le solde de votre ouverture de crédit à 0 de votre propre initiative endéans la période convenue.
Si vous ne le faites pas à temps, vous ne pourrez plus effectuer de prélèvement de crédit. Votre ouverture de crédit sera en quelque sorte (temporairement) bloquée.
Dès le moment où vous faites le nécessaire pour remettre le solde de votre ouverture de crédit à 0, vous pourrez à nouveau effectuer des paiements ou prélèvements d’argent (si votre crédit n’est pas encore résilié bien entendu). A ce moment, un nouveau délai de zérotage recommencera à courir.
Si vous ne respectez pas le délai de zérotage, non seulement votre ouverture de crédit sera bloquée mais cette défaillance sera en outre enregistrée à la Centrale des Crédits aux Particuliers (CCP) de la Banque Nationale de Belgique. En plus, votre organisme de crédit pourra appliquer des intérêts de retard sur le montant concerné et il pourra finalement être amené à résilier votre contrat de crédit.
Vous pouvez trouver tous les chiffres ici.
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