8 octobre 2020 - 4 min de lecture
Les banques continuent de soutenir pleinement les consommateurs, les entreprises et les travailleurs indépendants qui sont mis sous pression financière du fait de la crise sanitaire.
En septembre, près de 18.000 nouveaux crédits ont été accordés aux entreprises, pour un montant de plus de 3,1 milliards d’euros. Ceci concerne principalement les PME : avec plus de 16.500 nouveaux crédits, les PME représentent la toute grande majorité des bénéficiaires de ce soutien.
Ces chiffres montrent que la production de nouveaux crédits ralentit. Compte tenu de la situation économique dans laquelle nous nous trouvons aujourd'hui, cette évolution n'est pas totalement illogique. La confiance des entreprises a chuté du fait de la crise du coronavirus, ce qui a entraîné une diminution des investissements dans tous les secteurs. La réduction de la demande de crédit des entreprises a automatiquement un impact sur la production de nouveaux crédits par les banques.
Depuis le 31 mars 2020, les banques ont accordé 140.362 reports de paiement visant des crédits aux entreprises. Ces reports correspondent à un volume total de crédit sous-jacent de 24,2 milliards d’euros, soit en moyenne 172.732 euros par crédit. Plus de 80% du total des reports de paiement ont été accordés à des PME et des travailleurs indépendants.
Outre les crédits aux entreprises, les banques ont aussi accordé depuis le 31 mars 2020 plus de 120.664 reports de paiement aux particuliers pour leur crédit hypothécaire. Le volume total de crédit sous-jacent est de 12,6 milliards d'euros, soit en moyenne 104.255 euros par crédit.
Entre le 20 mai et le 31 juillet 2020, les particuliers ont aussi pu demander un report de paiement de leur crédit à la consommation. Au total, 7.537 reports de paiement ont ainsi été accordés pour un volume de crédit sous-jacent de 157,6 millions d’euros.
Les consommateurs et les entreprises, qui répondaient toujours aux conditions initiales, avaient la possibilité de demander jusqu'au 20 septembre une prolongation de leur report de paiement à leur banque. Ce report court maximum jusqu’à la fin de l’année. Compte tenu des chartes conclues, la demande de nouveaux reports de paiement et/ou le prolongement de ceux-ci ne sont donc plus possibles depuis fin septembre.
Les personnes qui connaissent des problèmes financiers du fait de la crise du coronavirus sont invitées à contacter leur banque en temps utile. Ce contact permettra d’examiner les possibilités dans tous les cas de figure.
Depuis le début de la crise du coronavirus, les commerçants et les banques ont invité les consommateurs à payer le plus possible par voie numérique. Payer par carte ou par smartphone est en effet un moyen extrêmement sûr et hygiénique de régler ses achats, d’autant plus si le paiement est sans contact. Les Belges ont adapté leur comportement de paiement en conséquence et semblent conserver cette nouvelle habitude numérique.
Le graphique ci-dessous semble en outre indiquer que le Belge continue d’utiliser plus souvent sa carte qu’il ne paie en espèces. Le nombre de paiements par carte sur une base hebdomadaire est désormais d’environ 10% plus élevé qu'en février (période précédant le lockdown). En revanche, le nombre de retraits d'espèces aux distributeurs automatiques est sensiblement inférieur à ce qu'il était avant le lockdown (environ 20%).
Le paiement sans contact continue également à se développer. Aujourd'hui, 37% de tous les paiements par carte sont effectués sans contact. Ce chiffre a plus que doublé depuis février 2020 : à cette époque, les Belges ne payaient sans contact que dans 16 % des cas.
Febelfin invite tous les acheteurs à continuer à payer le plus possible de manière numérique (par carte et smartphone). Le paiement numérique - et certainement sans contact - est l’instrument le plus hygiénique et le plus sûr pour payer, notamment dans un contexte où les chiffres relatifs au corona augmentent.
Ces chiffres figurent également dans le coronamonitor.