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La crise du coronavirus ne bouleverse pas seulement notre vie quotidienne, elle a également un impact considérable sur toute notre économie. Dans les derniers temps, le secteur financier s’est déjà beaucoup engagé pour soutenir l’économie. Guider les familles et les entreprises à travers cette période difficile participe de notre rôle sociétal.
Nous restons prêts, en tant que partenaires des pouvoirs publics et du nouveau gouvernement fédéral, à travailler ensemble au redressement économique.
Le secteur financier (banques et assureurs) s’est pleinement investi pour les entreprises et les particuliers, afin de les guider durant cette période difficile et de limiter autant que possible les dommages structurels causés à notre économie et à notre société. Les autorités et le secteur financier se sont dans ce cadre mobilisés et ont collaboré en tant que partenaires. Le secteur espère pouvoir poursuivre sur cette voie maintenant que la phase cruciale du redressement se profile à l’horizon : le Bureau fédéral du Plan prévoit en effet une contraction du PIB belge de 7,4 % en 2020.
Dans le mémorandum politique, le secteur promet de soutenir les réformes nécessaires et demande aux autorités et au nouveau gouvernement fédéral de lui donner suffisamment d’espace pour le faire. Comment ? En cofinançant des travaux d'infrastructure. Ou encore, en étant un maillon crucial dans la transition vers une société durable : par exemple, par le biais de prêts pour améliorer l’efficacité énergétique des habitations, de prêts pour des voitures électriques...
En outre, le secteur financier demande de pouvoir faire encore plus : les banques et les organismes assureurs souhaitent s’engager dans une collaboration constructive permanente avec les autorités. Le secteur financier pourrait ainsi contribuer à un redressement durable de l’économie et de la société. Un plus grand potentiel de croissance durable est en effet essentiel pour garantir la pérennité et le financement de notre société solidaire et prospère.